Dans son ouvrage Histoire Naturelle, Pline l'ancien décrit les peuples de Gaule Narbonnaise (III, 37) :
« Dans l'intérieur des terres, colonies: Arles de la sixième légion, Béziers de la septième, Orange de la seconde; dans le territoire des Cavares, Valence, des Allobroges Vienne; villes latines: Aix des Salluviens, Avignon des Cavares, Apta Julia des Vulgientes, Alébécé des Reies Apollinaires, Alba des Helves, Augusta des Tricastins, Anatilia, Aeria, Bormanni, Comacina, Cabellio, Carcasum des Volces Tectosages, Cessero, Carpentoracte des Mémines, Ies Caenicendes , les Cambolectres, surnommés Atlantiques, Forum Voconii, Glanum Livii ; les Lutevans, appelés aussi Foroneronienses; Nimes des Arécomiques, Piscènes, les Rutènes , les Samnagenses ; Toulouse des Tectosages, sur la frontière de l'Aquitaine; les Tascons, les Tarusconienses, les Umbraniques; les deux capitales de la cité des Vocontiens alliés, Vasio et Lucus Augusti; dix-neuf villes sans renom, de même que vingt-quatre attribuées à Nîmes. L'empereur Galba a ajouté au rôle de la province les Avantiques et les Bodiontiques, peuples alpins, dont la ville est Digne. Agrippa évalue ta longueur de la Narbonnaise à 270.000 pas, et la largeur à 248.000. »
Pline (23-79) a publié son ouvage en 77. Nous savons donc que les Samnagenses jouissent du statut de ville latine, c'est à dire qu'ils étaient politiquement autonome et produisaient leurs propres citoyens romains au premier siecle après Jesus-Christ.
Nous connaissons également les Samnagenses par leur monayage. De nombreux exemplaires se trouvent en Narbonnaise et principalement dans le Gard Rhondanien. Ces pieces sont datés du premier siècle avant JC.
Deux inscriptions mentionnent la tribu des Samnagenses. L'une découverte à Nimes vers 1600 (perdue depuis) la deuxieme a été trouvé à Montarnaud dans l'Hérault. Il s'agit d'une épitaphe daté de la fin de IIème après JC.
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